La journée de rêve
Le vendredi soir, je n’avais pas prévu de passer la nuit chez elle, mais elle avait insisté (vraiment) pour qu’on puisse partir au plus tôt le samedi. Après tout pourquoi pas, en tout bien tout honneur, même si c’était dur d’être allongé à côté d’un être qui vous plait tant ! Nous avons donc dormi côte à côte, et c’était on ne peut plus agréable. Chez elle, le matelas était à terre, elle n’avait emménagé que depuis 3 mois et le BZ sur lequel devait reposer le matelas était encore chez sa mère. Son studio était agréable : une grande pièce à vivre en parquet, baignée de lumière, une petite cuisine ouverte sur la pièce à vivre. J'ai immédiatement repéré 2 beaux chandeliers qui apportaient toute la touche de style dans son chez-elle. Je me souviens lui avoir dit : un jour, j'aimerais que ces chandeliers soient chez nous.
Le lendemain matin, nous partons à la mer pour nous balader dans ces endroits qu’elle ne connaissait pas. Il faut dire que sa situation familiale ne lui avait pas permis d’avoir beaucoup de loisirs. Dans sa jeunesse, elle craignait les vacances, elle craignait les week-end. Ces périodes n’étaient que souffrance, coups et haine : merci Papa ! Elle me racontait que son père avait des chiens, mais qu’il les abandonnait régulièrement en forêt lorsqu’ils ne lui plaisaient plus. La méchanceté dans sa plus pure forme !
Nous avons passé une journée extraordinaire. La marche au cap blanc nez, face au vent et au soleil. Le pique-nique au grand air. Plus tard, sur le bord de la plage, nous avons pris une gauffre au chocolat que nous avons dégusté les yeux dans les yeux. Quel souvenir fantastique de me noyer dans ses beaux yeux verts remplis d’amour pour moi !!! Cette journée était vraiment fantastique. Nous avons pris nos premières photos ensemble, quel plaisir de la voir me photographier ! Si j’étais concquis dès le premier rendez-vous, ce jour là, il fallait me rendre à l’évidence, j’étais amoureux transi…
Nous sommes rentrés chez elle pour passer notre première vraie soirée ensemble. Nous savions que ce soir là, c’était le soir où nos corps allaient s’unir peut-être pour la vie.