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Histoire d'une femme perverse narcissique manipulatrice
13 août 2012

Ma descente aux enfers

Juste après son départ, au bord du soir, j’ai sollicité l’aide de mon ami Jérôme, je sombrais petit à petit. J’étais choqué de cette scène surréaliste.

Je pensais revoir Charlotte au tribunal pour dissoudre le PACS, mais elle s’est chargé de tout. Le lendemain, elle est passée à l’assurance pour mettre la voiture à son nom. Elle m’a dit qu’elle s’occupait de tout annuler pour le mariage, elle avait d’ailleurs déjà commencé. Tant de méthode pour construire, mais également pour tout détruire. J’étais au plus mal. Elle ne m’a pas laissé l’ombre d’un espoir. Elle ne semblait avoir aucun remord, aucun regret. J’étais un homme violent, et elle me quittait à cause de cela.

Le surlendemain, je suis parti chez mon frère quelques jours. J’en avais parlé à Charlotte. Ca l’arrangeait bien : elle pourrait venir récupérer le reste de ses affaires sans que je sois là. Elle s’occuperait des chats. La route était longue jusqu’en Suisse. Je criais,  je pleurais, je souffrais. Chaque kilomètre était encore plus pénible que le précédent. La veille, j’avais appelé Mathieu et Camille. Je savais que Camille s’entendait bien avec Charlotte, je leur ai donc tout raconté. Les crises, la violence, les mutilations. Camille a appelé Charlotte pour lui parler. Mais elle a bien entendu que Charlotte était dans un état anormal.

Arrivé chez mon frère, Charlotte m’a envoyé un message pour me demander de raconter à ses frères ce que j’avais dit à Camille. Elle voulait que je leur avoue. Que je leur avoue que je l’avais battue. Mais je ne l’avais pas battue, et ses frères, je n’aurai plus de contact désormais. Elle a insisté. Elle m’a même menacé de ne pas s’occuper des chats si je ne leur avoue pas. Hors de question pour moi d’avouer une partie de la réalité. Alors j’ai pris ma plume, et j’ai raconté, tout raconté. Les crises régulières de Charlotte, les accès de colère, de violence, la mutilation de sa main, son mal être quotidien, mes réactions violentes également. Mais aussi tout l’amour que j’ai pour elle, et tout ce que j’ai pu tenter pour l’aider, la satisfaire au quotidien. Je leur ai dit que je l’aimais plus que tout. Je les ai supplié de l’aider. Ils m’ont répondu, ils ne m’ont pas jugé. Ils ont essayé de lui téléphoner, de la raisonner. Jean-Marc est resté en contact avec moi, mais elle ne voulait rien savoir.

Ce jour là, elle a quitté ses frères. Elle a critiqué Jean-Marc, lui a reproché d’avoir eu une enfance dorée parce qu’il n’avait pas connu son père ! Jean-Marc cherchait des explications, il ne croyait pas à la version simpliste de la femme battue, il me connaissait autant qu'il l'a connaissait, et Charlotte n’avait rien à lui donner. Elle a préféré s’en débarrasser. Plus tard, dans un mail, elle leur dira qu’elle ne les verrait plus : elle se sentait « clandestine » alors que ses frères l’avaient accueillie à bras ouverts…

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Commentaires
H
Elle était passée à autre chose, vous ne comptiez plus pour elle car vous étiez trop faible, elle vous avait vampirisé.<br /> <br /> <br /> <br /> Une femme seule dans son monde imaginaire.
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