La dure réalité
Les quelques jours chez mon frère Alexandre et sa femme Emeline ont été très difficiles. Je gardais mon téléphone près de moi, au cas où Charlotte changerait d’avis. J’avais encore cet espoir. Je ne voulais pas partir trop loin de chez eux pour pouvoir reprendre la route au cas où. J’étais continuellement en pleurs. J’étais en miettes.
A mon retour, j’ai appris que Charlotte s’était installée avec un collègue de travail une semaine après m’avoir quitté, juste le temps de se trouver un appartement. Elle avait tout préparé. C’est lui qu’elle a vu à plusieurs reprises, le jeudi de l’ascension bien sûr, mais également à d’autres moments puisqu’elle finissait plus tôt que moi. Dans le train du retour de Nice, elle se maquillait, et se remaquillait. Elle était avec lui le soir même. Elle savait qu’elle serait revenue pour fêter son anniversaire avec lui, 2 jours après le départ à Nice. Tout était calculé, planifié. Immédiatement après la séparation, elle a annoncé à son entourage que je l’avais battue, tabassée à Nice, et que c’était pour cela qu’elle avait dû revenir en catastrophe. Elle a tout inventé. La veille du départ, elle me disait « Cela fait 3 ans que je t’aime mon titomme, je ne veux pas tout gâcher ». C’était un mensonge, encore un. Elle a tenté de dissoudre seule le PACS, mais n’a pas pu le faire et m’a alors déposé la dissolution par consentement mutuel dans la boîte aux lettres. Elle est partie avec les économies du mariages, les alliances qu’elle a immédiatement reporté au magasin pour s’en faire rembourser une partie. Elle a bien sûr conservé sa voiture, alors que nous étions engagés à deux sur le leasing, mais pour elle, c’est son dû pour ce que je lui ai fait subir. Elle m’a envoyé un dernier mail assassin, ses frères en copie : je l’avais battue et battue, j’étais une ordure de la pire espère. Ses collègues pouvaient en témoigner puisqu’elle arrivait parfois au travail en pleurant. Je ne m’intéressais qu’à l’argent et aux voitures. Je méprisais son frère Jean-Marc parce qu’il n’était pas assez bien pour moi. Elle m’a reproché mon côté « je rends service », elle en a pourtant bien profité. Elle ne voulait pas se marier juste pour faire plaisir à sa mère et à ses frères. Elle ne voulait pas divorcer. L’ai-je forcé à se marier ? En quelques phrases, elle m’a détruit. Elle a fait une croix sur les 3 ans passés ensemble, comme si nous n’avions vécu aucun bon moment.
Elle a changé de numéro de téléphone et elle a disparu de ma vie en quelques jours.