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Histoire d'une femme perverse narcissique manipulatrice
23 novembre 2012

Ce rêve...

Je fais souvent ce même rêve. Ce rêve qui me réveille et m'empêche souvent de me rendormir. Charlotte est en face de moi, peu importe l'endroit. Elle est revenue vers moi, j'attendais tellement ce moment. Elle est revenue pour s'excuser d'abord. Elle est en pleurs, et me demande pardon. Me supplie parfois même. Elle regrette tout ce qu'elle m'a fait subir, me dit qu'elle se fait soigner désormais. Qu'elle a fait une erreur, une grosse erreur. Et à chaque fois, je la regarde, je la comprends, je la pardonne. Je la prends dans mes bras. Je ne devrais pas. Et c'est un soulagement immense pour moi. Son choix était tellement incompréhensible. Tout ce qui est arrivé était si étrange.

Mais ce n'est qu'un rêve, toujours le même rêve. Comme si tous les humains avaient une conscience, avaient du respect, ressentaient l'amour. Charlotte ne s'excusera pourtant pas, elle ne reviendra pourtant jamais. Elle m'a classé dans ses archives et a éteint la lumière. Je suis dans le noir. Dans son esprit, tout est clair. Je suis son passé, je suis l'ennemi. Et il suffit de tout remettre à zéro et de faire comme si de rien n'était à présent.

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Commentaires
J
Bon Martin, cela fait longtemps que tu as écrit ce blog mais je suis arriver par hasard dessus il y a quelque temps.. J'espere que ca va mieux pour toi. Je suis un Québécois et il est stupéfiant à quel point ton histoire ressemble à la mienne. Tu explique avec brio sur l'enfer que j'ai et surment tous ceux qui arrive ici. Cela va faire 10 mois quelle est partie sans remord refaire sa vie avec un autre et quand je lai appris, c'était la journée de Noël en "stalkant" son instagram. Elle ma laissé dans un gouffre et je suis depuis, que l'ombre de ce que j'étais, et ma vie vide de sens. Je souffre le martyr, personne ne mattend chez moi depuis. Elle, elle à continué sa vie et la refait tout d'un coup apres 3ans de relation a donner tant d'énergie, a subir le chaud et le froid et ma fait tant de faux espoir de vie commune. Elle m'a tenu par les couilles jusqu'à ce qu'elle trouve un nouveau copain "plus prestigieux". Si elle savait tout ce que j'ai subi, mon aliénation de ma propre personne, l'isolement., Avant de la rencontrer, j'était quelqu'un de rassembleur, plein damis; ricaneur, charmant, tale t en musique , etc.. maintenant ma vie est seulement que l'ombre de cette vie ou le fantome de cette vie rempli ma maison vide. Quand elle a amenager chez moi j'étais l'homme le plus heureux du monde, j'étais si fier et content que la vie me sourit, mes amis me le disait. aussi quil etait co tents pour moi. Mais tput cest vite degrader comme si elle faisait tout pour provoquer la brisure de notre couple une longue descente au enfers. Je vais toujours me rapeler les signes dalarmes dans le tout debut de notre relation. Cela mavait prit 2 mois avant de mouvrir a elle et elle etait si insistante et convaincante et je. suis tomber amoureux . Cette femme je laurais ai.er toute ma vie. Tous nos rapprochements, nos liens intimes etait si importants pour moi, je croyais que cetais reciproque....aussitot que nous passions une belle soirée ou peu importe des beaux moments il y avait une brisure de tout ca spontanément et un depart sans nouvelle . Je me rapelle au debut de lui avoir dit qu'il y avaot quelque chose que je ne saisissait pas de elle. Je crois que ctais le manque de profondeur ou la difficulé de voir ce qui se cachait derriere ces yeux... Elle memmenait dans sa famille au debut si fier de moi elle me vantait et je me rapelle la regarder qya d elle me regardait pas et me disait je taime tellement ma belle merci mon dieu de lavoir dans ma vie. Et puis ensuite ctais les humiliations devanrt sa famille et essayer de me faire passer le gars qui a perdu la tete devant mes propres amis et famille. Maintenant, elle continue sa vie, passe de beaux weekends , camping elle profite de la vie avec son homme et moi toujours aneanti, pas un seul coup de telephone les weekends..le soleil baisse et mes angoisses me mets dans un desespoir horrible. Dire quuil ya quelquetemps elle etait la chez moi. INVITANT des amis a souper , sa grouillait de vie chez moi et elle etait a mes cotés maintenant jai perdu toute confiance ej moi, je reve de elle la nuit, ma soeur me parle plus ayant ete manipuler par elle et mes amis mappele pas soyvent....je vis une horreur. je pense souvent en finir. Je me soule pour apaiser juste un i stant ce mal profond cette blessure irreparable...
M
Bonjour Louve,<br /> <br /> <br /> <br /> Tout d'abord, merci pour votre témoignage, vos encouragements, et vos félicitations. Votre message est réconfortant. Ce travail me permet de constater que les PNM ne sont pas si rares finalement...<br /> <br /> <br /> <br /> Vous savez, la nature humaine est ainsi faite. Il y a des personnes qui ont un bon fond. Et d'autres un mauvais. Avec votre colocataire, vous avez tout fait pour la supporter, la comprendre, l'accepter malgré tout ce qu'elle vous faisait subir. Vous avez un bon fond, c'est sûr. Mais lorsque vous vous êtes énervée contre elle, vous avez probablement dû passer pour la méchante. C'est évident. C'est tellement facile. On ne peut pas s'en sortir si c'est toujours la même personne qui est obligée d'arrondir les angles. Il faut un équilibre. Et il ne semble pas avoir existé dans votre cas.<br /> <br /> <br /> <br /> Les PNM ne s'en prennent pas qu'à leur conjoint, mais à toute personne qui va être dans leur sphère de vie. Pour Charlotte, c'était pour moi essentiellement, mais quand je vois la haine (et le simulacre d'amour associé) qu'elle avait envers sa mère, je me dis que les années qu'elle a passé avec elle devaient être horribles. Pour sa mère. Pour une colocataire, tout doit être similaire. Il n'y a qu'avec les collègues de travail que les PNM éprouvent des difficultés. Bien sûr, Charlotte étaient obligée de travailler et de vivre avec ses collègues en journée, mais le soir, quand elle rentrait du travail, elle déversait toute sa haine sur moi, en critiquant violemment ses collègues. Celle-ci était bête, celui-là ne ressemblait à rien, celle-là était une fénéante. Et moi, j'étais de la pire espèce, et en plus j'étais violent. Et on arrive à la longue à le croire.<br /> <br /> <br /> <br /> Les PNM ne supportent pas les autres, quels qu'ils soient. Ils admirent néanmoins quelques personnes, par intérêt, parce qu'elles voudraient leur ressembler, briller. Mais dans la vie, tout ne s'obtient pas en claquant des doigts. Rome ne s'est pas faite en un jour. Il faut travailler, parfois d'arrache-pied, parfois sans résultat. Et comme elles ne fonctionnent pas comme cela, les PNM vont nous faire vivre un enfer. Au quotidien.
L
Bonjour Martin,<br /> <br /> <br /> <br /> Quelle horreur... J'ai tout dévoré, page par page, du début à la fin. Pourquoi? Parce que j'avais besoin d'une dernière preuve. Quand je disais à mes proches que la personne avec qui je vivais en colocation était une manipulatrice, au fond je n'avais aucune garantie "médicale" des propos que j'avançais.<br /> <br /> Tout est là, les crises, la séduction, les fuites, le calcul, les injures, les mensonges, les vols, la souffrance... Je revis un an de ma vie à travers vos trois ans de vie commune.<br /> <br /> Je m'étais confiée à un prêtre de paroisse (je suis chrétienne), sans oser décrire la situation. Juste qu'il m'était difficile de vivre avec ma colocataire. Bien sûr, il m'avait rappelé, à juste titre, que vivre en collectivité n'était jamais facile, que les torts venaient toujours des deux personnes... COMMENT lui faire comprendre que la situation que je lui décrivais n'était pas normale?<br /> <br /> <br /> <br /> Un soir, j'ai craqué. Elle venait de claquer une porte en hurlant à l'irrespect pour un motif aussi futile que votre brossage de dents, et devant mes amies, choquées. J'ai attendu qu'elles soient parties pour me diriger vers elle, également entourée... Je tremblais de rage, elle ne voulait pas qu'on parle (plus tard! j'ai une amie). J'ai tenu bon, pour la première fois de ma vie, j'ai crié... Et je me suis blessée... Ce jour là, j'ai hurlé ma détresse, je lui ai dit que j'étais obligée de chercher des logements ailleurs car je ne pouvais plus vivre ici, que je vivais dans la hantise sous mon propre toit. Elle a hurlé qu'elle n'en avait rien à foutre, que si j'étais pas bien je n'avais qu'à me casser, de toute façon le bail était fait de telle manière à ce que je sois obligée de "casquer" tout de même.<br /> <br /> Le lendemain même elle laissait comme d'habitude un mot expliquant qu'elle "consentait à passer l'éponge sur la scène grotesque d'hier soir"... Pour la première fois, j'ai refusé, j'ai répondu, et j'ai confirmé mon désir de m'en aller. Nouveau message de sa part cherchant à me retenir... J'ai tenu bon, j'ai pris mes affaires et je suis partie : ça, je crois qu'elle ne me l'a jamais pardonné....<br /> <br /> <br /> <br /> J'arrive parfaitement à comprendre votre état d'esprit: comment peut-on ne pas se rendre compte? Comment peut-on faire percevoir aux autres ce qu'il se passe? J'ai vécu un an dans le sentiment que je n'avais pas le droit de respirer sans son autorisation, d'inviter des personnes ou de coller ne serait-ce qu'un post-it au mur sans qu'elle ne l'autorise. Bien entendu ce n'était pas réciproque, et mes affaires étaient constamment fouillées, mes rideaux arrachées, des messages obscènes écrits sur les murs, des orgies improvisées à 40 jusque dans ma chambre, mes affaires (ordinateur!) jetées au sol...<br /> <br /> Comment se reconstruire, comment faire admettre à ses proches que malheureusement, on a BESOIN d'en parler, d'évacuer?!<br /> <br /> <br /> <br /> Je vous souhaite énormément de courage, et vous félicite pour tout ce travail entrepris sur vous-même. Continuez à informer !
A
Si ce n'est pas ça, ça y ressemble beaucoup entre le chantage affective et si on ne fait pas ce qu'elle veut elle pique des crises et devient violente.
M
Bonjour Angie761, c'est terrible si, à la lecture de ce récit, vous pouvez découvrir ou confirmer que votre soeur est une PNM...
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