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Histoire d'une femme perverse narcissique manipulatrice
11 juillet 2012

Les fiançailles : douleur et bonheur

Dès les premières semaines de notre relation, nous parlions déjà de nous marier. Une relation naissante est souvent synonyme d’explosion des sentiments, et nous étions tous les deux dans ce schéma très immature mais tellement agréable. Nous n’avions pas eu l’occasion de le faire auparavant, notre envie était donc entière.

Sa mère nous avait invité dans un restaurant très typique qu’elles avaient connu toutes deux il y a longtemps pour fêter un complément de pension inatendu (des petites sommes mais suffisantes pour se réjouir et fêter cela). A la fin du repas, Charlotte m’a indiqué que l’endroit serait approprié pour nos fiançailles. Nous étions au mois de juillet et cela faisait à peine 3 mois que nous nous connaissions. J’étais surpris mais partant ! Nous nous sommes alors renseignés auprès de la responsable de l’établissement pour organiser les festivités. En quelques minutes, nous nous sommes décidés, et nous avons rapidemment arrêté une date : ce serait le 7 novembre 2009. Tout allait très vite avec Charlotte, et ce n’était pas pour me déplaire. Vous savez, lorsqu’une femme vous aime à ce point, vous ne pouvez rien lui refuser !!! Les fiançailles ont été l’occasion d’inviter nos proches de l’époque. Mes amis de longue date, Bertrand et Marie, mais aussi mes amis de FAC, Sébastien, Jérôme, Mathieu et sa compagne Camille. Les amis de Charlotte étaient également conviés. Son amie Mandy qu’elle allait retrouver 2 mois plus tôt à la braderie de lille, ce qui lui déclencherait une vive émotion. Les amies de sa mère depuis toujours, Pascale et Virginie. Virginie était venue avec son fils Maxence, et sa compagne Elisabeth, que Charlotte connaissait bien également. Il y avait aussi Pierre, le grand frère de Charlotte, venu avec sa femme et ses 3 enfants. Mes parents, mon frère et ma belle-soeur, bien sûr, et Jeanne la maman de Charlotte.

Charlotte était persuadée que j’allais annuler les fiançailles. Elle avait tellement peu confiance en notre relation, qu’elle imaginait un changement d’avis à la dernière minute. Nous avions des problèmes de couple, ses crises à répétition pour des situations qui ne méritaient pas tant d’histoire (arriver en retard de 5 minutes, est-ce un crime ?), sa jalousie extrême qui me forçait à oublier mon téléphone et le PC les week-end. Et les quelques scènes violentes et incrontrolées, comme lorsqu’elle est descendue de la voiture en marche et s’est roulée sur le trottoir un soir d’automne (vous avez bien lu). Je lui avais pourtant rapidemment conseillé d’aller consulter un pyschologue pour ses comportements incontrôlés. Je savais que cela provenait de son passé, et c’est bien pour cela que je ne lui en voulais pas. Elle a systèmatiquement refusé et à plusieurs reprise mon aide, en indiquant que bien sûr elle était folle, alors que ce n’était pas du tout ce que je pensais.

La veille des fiançailles, elle est entrée dans une crise extrême. Nous devions manger au restaurant avec mes parents, mais ça ne lui convenait plus. A la maison, elle s’est mise à hurler contre moi, et a fini par donner un grand coup de pieds dans la porte vitrée qui sépare le salon du couloir. Une vitre s’est brisée et son tibia était en sang, profondèment entaillé par le verre. La cicatrice ne s’est jamais effacée. Nous étions à deux doigts d’annuler les fiançailles, mais elle est revenue à la raison, et le lendemain, la journée était remplie d’émotion, de passion, d’amour, de frisson. Pour lui prouver que je l’aimais, et pour le dire à tous nos proches, j’ai demandé le micro à la patronne de l’établissement, je suis monté sur scène et j’ai dit : « Charlotte, je voulais te dire que je t’aime. » C’était le plus beau jour de notre vie. Elle a fondu en larme sur la scène, et je savais en ce jour particulier que j’avais tour à tour vaincu ses craintes, ses doutes, ses angoisses. Par mon amour, j’avais terrassé ses vieux démons, cassé l’influence de son père, mis un point final à sa fuite en avant. J’étais son homme et son futur mari, celui qui allait prendre soin d’elle pour la vie.

 

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