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Histoire d'une femme perverse narcissique manipulatrice
14 juillet 2012

L'anormalité de notre relation

Si vous avez suivi le fil de cette histoire, vous vous dites probablement que cette relation était totalement anormale, et ce dès le début. Et vous avez raison. Comment ne pas se rendre compte que rien ne va ? Comment ne pas fuir devant de telles provocations ?

Tout simplement parce que Charlotte compensait. Elle compensait ses accès de violence verbale et physique par des attentions quotidiennes, des preuves d'amour (probablement fallacieuses), le besoin permanent de me satisfaire.


Elle s'occupait de tout. Des tâches ménagères : je n'avais jamais rien à faire, et lorsque je voulais l'aider, elle me le refusait. Elle me coupait les cheveux, je ne devais plus aller chez le coiffeur. Elle préparait à manger, quasiment tous les soirs : je n'ai pas souvenir de lui avoir préparé un vrai repas ! C'était d'ailleurs assez frustrant. J'aime cuisiner. Je n'ai aucune compétence dans ce domaine, mais il m'arrivait auparavant de prendre un livre de recette et préparer un bon repas à ma famille ou à mes amis. C'est un plaisir de passer du temps à cuisiner de bons produits frais pour régaler ses convives. J'avais une spécialité : le poulet basquaise. D'une part, c'était l'un de mes plats préférés, et d'autre part la recette que j'appliquais avait toujours du succès ! Lorsque j'ai connu Charlotte, je lui avais promis de lui préparer mon plat. Mais elle n'a jamais voulu. Parce que je l'avais déjà préparé pour d'autres personnes qu'elle... Tout ce que j'avais pu faire dans le passé, je devais l'oublier. Même lorsque l'on recevait à la maison, je ne m'occupais de rien.


Pour mes 35 ans, elle avait invité tous mes amis à la maison, elle avait préparé un repas de fête : des cakes salés maison, des salades de pâtes, il y avait de tout, et tout était parfait. Elle avait fait toutes les courses à vélo : elle n'avait pas encore le permis. Elle avait bougé les meubles et arrangé le salon pour que tout le monde puisse se trouver à son aise. Elle avait commandé un gâteau, décoré le salon avec des banderoles "Joyeux Anniversaire" . C'était une surprise, et j'ai été surpris ! Je pense que c'était ce qui pouvait me faire le plus plaisir ! Comment douter de son amour dans ce cas ?


Elle me donnait l'impression de ne vivre que pour moi. Et cette impression a totalement perturbé ma faculté de jugement et d'analyse.

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Commentaires
H
Oui, elle vivait pour vous comme vous viviez pour elle, un amour fusionnel, je vous laisse rechercher et analyser d'où vient cette fusion. <br /> <br /> L'amour, ce n'est pas la fusion, ni la passion, découvrez par vous même la définition de l'amour.
M
Bonjour MrX, oui il faut toujours faire attention, le moindre mot, le moindre geste, le moindre regard va être analysé et critiqué. Et comme ça peut aller très loin, on s'enferme alors dans une cage psychologique pour ne jamais franchir les limites. Qui sont très souvent ridicules...
M
J'ETAIS prêt à tout ! Mes soeurs ont été très subtiles avec moi. Ma mère étant elle-même manipulatrice (mais un peu moins PN), elles m'ont fait découvrir, début 2012, le livre de Isabelle Nazare-Aga, "Les Manipulateurs Sont Parmi Nous" en me faisant comprendre que je verrais beaucoup de similitudes avec notre mère. Mais j'ai surtout reconnu ma femme dans cet ouvrage (27 sur les 30 points caractéristiques) et surtout dans "Les Manipulateurs Et L'Amour". Je l'ai fait remarquer à mes soeurs qui avaient très bien compris comment était ma femme et qui voulait que je le découvre par moi-même. Après, je crois que j'ai fait une bêtise : je l'ai dit à mon épouse (j'ai du mal à cacher ce que je sais) ! Réaction explosive ! "Après tout ce que j'ai fait pour tes soeurs, voila comment elles me remercie...", j'en passe et des meilleurs. J'ai essayé de lui faire comprendre que cela n'allait de toute façon plus entre nous depuis un certain temps... Réaction 1, douce : "Tu veux qu'on se sépare ? Mais moi je t'aime ! C'est dommage de gâcher tant d'années,...". Réaction 2, violente : "Tu vas le regretter, je vais te faire payer,...". Alors j'ai tempéré, je prends mes distances, elle commence à comprendre (?) que je m'éloigne et semble (on ne sait jamais ce qui est vrai ou feint) accepter une future séparation et fait des projets où je ne suis plus. Mais certains jours, c'est encore des "embrasse-moi". Ce qui est fatigant, c'est de devoir (ou s'obliger ?) en permanence faire attention à ce qu'on fait, en se disant "cela va l'énerver, elle va encore crier,..." et faire les choses uniquement pour que Madame reste calme...
M
Et oui, ton histoire semble identique à la mienne. Toujours les mêmes fondements : la volonté de s'élever au détriment de ses proches, la recherche permanente de la destruction de son conjoint et de sa famille, l'absence de tout sentiment, de toute compassion, de toute bienveillance. Le contraire de nous, en quelque sorte. Je suppose que tu es prêt à tout pour elle ?
M
Que de similitudes ! Comme toi, j'aime bien faire la cuisine mais quand je la fais, elle "n'a pas faim" ou ce sont des "tu ne sais pas cuisiner". Les autres trouvent pourtant cela bon. Et idem quand elle invite du monde, elle en fait beaucoup trop ! Décoration de la maison, présentation des plats, quantité de nourriture surabondante ! Et quand les invités sont là c'est "J'ai tout fait, maintenant c'est à toi d'un peu bouger ton c...!".<br /> <br /> Et après, si les invités sont de ma famille, ce sont des reproches comme quoi elle en a marre de les inviter, qu'on s'ennuie avec eux....alors que c'est elle qui les invite !
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