La préparation du mariage – troisième acte
Nous allions nous marier à la mairie uniquement. Lorsque j’ai connu Charlotte, elle me disait qu’elle se ferait baptiser pour que l’on puisse se marier à l’Eglise, mais ce n’étaient encore une fois que des paroles en l’air. Bien sûr qu’elle n’avait que faire de la religion : aimer son prochain, quelle futilité ! D’ailleurs, ce n’était clairement pas son crédo. Charmer son prochain pour mieux le manipuler et le jeter ensuite ! Je n’étais pas particulièrement croyant, et malgré le fait qu’elle m’aie proposé de nous marier à l’Eglise, j’ai finalement abandonné cette idée. Eventuellement, nous aurions pu faire des noces à l’Eglise un peu plus tard si nous changions d’avis.
Charlotte voulait à tout prix se marier à Lille. Mais nous n’habitions pas Lille, ce n’était donc pas possible. Il était hors de question qu’on se marie dans notre ville de résidence, elle n’aurait pas voulu s’y marier !!! Car c’était ma ville, et pas notre ville. Elle m’a donc sollicité pour trouver une astuce, et m’a forcé sans trop de mal à produire une fausse facture pour nous domicilier chez sa mère (en fait, elle ne m’a pas forcé, elle m’a manipulé comme à son habitude – pour me complimenter ensuite). Les PNM se moquent des lois, ils imposent leur propre loi. Et j’ai été complice de cela.
Pour couronner le tout, Charlotte voulait que le mariage soit célébré par une personnalité importante de la région. Elle a donc rédigé un courrier à cette personne pour la solliciter. Avec l’appui de sa mère (encartée), c’était presque dans la poche… Et cette personnalité a accepté cette demande exceptionnelle. Il fallait que tout soit grandiose, que tout soit à sa façon. Il fallait attirer l’attention au maximum sur elle, faire le plus de cinéma. Bien sûr que c’est important un mariage, bien sûr qu’il faut que ça se passe au mieux, mais c’était trop. Mais rien n’était de trop pour compenser les sentiments qu’elle n’avait pas…